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La dissonance cognitive en formation

Au cours de notre existence, nous accumulons des connaissances. Cela peut commencer par la recette de la tarte aux pommes de notre grand-mère, ou des pratiques de jardinage avec notre grand-père.

Imaginons qu’après avoir maîtriser la recette de la tarte aux pommes de notre grand-mère nous l’expérimentions dans d’autres situations de lieux et avec d’autres ingrédients (farine, variétés de pommes, etc…) ; ce faisant nous transformons notre connaissance en compétence. La compétence est une connaissance que nous éprouvons dans diverses situations variées, au point d’en devenir un expert.

La vie professionnelle étant ce qu’elle est, avec le temps cette compétence peut se transformer en certitudes puis en croyances. « Après des milliers de tarte aux pommes, on ne me raconte pas des histoires sur la façon de les faire. Je sais comment réussir parfaitement la meilleure tarte aux pommes ».

Il y aura dissonance cognitive lorsqu’un apport de formation viendra heurter une croyance chez l’apprenant.

Il existe deux sortes de croyances, limitante ou aidante. C’est la première qui peut poser une difficulté en formation et/ou management.

L’analyse des niveaux logiques de DILTS nous apprend que nos croyances sont situées juste en dessous de notre identité. Prendre le risque d’agir sur les croyances d’un tiers peut se révéler problématique.

On peut proposer de se limiter à la « fragmentation » du ciment qui entoure la « brique croyance limitante ».

Lors des formations de favoriser l’apport de connaissance par l’intermédiaire des pairs, (les autres apprenants de la salle), par un questionnement de tous les instants est une solution à cette problématique.

Un de ses pairs a plus de probabilité de convaincre un apprenant de réfléchir sur une de ses croyances et ensuite, éventuellement, de procéder à sa disparition.

Gérard ROCHAT

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