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Représentation schématique de la structure de l’attitude

Modèle A : Unidimensionnel – Thurstone & Chave (1929)

L’attitude est une réponse évaluative (affecte) favorable ou défavorable vis-à-vis de l’objet d’attitude. Elle serait une simple évaluation d’un objet en termes d’attirance ou de répulsion.

Modèle B : Tripartite classique – Rosenberg & Hovland (1960)

L’attitude est une résultante de trois composantes : cognitive, affective et conative (comportement). La composante cognitive renvoie aux croyances vis-à-vis de l’objet ; la composante affective est associée aux réactions émotionnelles et psychologiques suscitées par l’objet ; la composante conative correspond à l’intention comportementale.

Modèle C : Tripartite révisé – Zanna & Rempel (1988)

Cette évolution inclut le modèle unidimensionnel de l’attitude. Selon ce modèle, la connaissance de l’attitude d’un individu vis-à-vis d’un objet est un élément devant permettre de prédire le comportement que ce même individu émettra dans une situation donnée. Dans ce modèle, l’attitude devient un jugement, une opinion, exprimant un degré d’aversion ou d’attirance sur un axe bipolaire.

Ce jugement va prendre appuie sur trois éléments d’informations : l’information cognitive et/ou l’information affective, émotionnelle et/ou l’information relative aux comportements passés ou aux intentionnalités comportementales.

Ces trois types d’informations peuvent séparément ou conjointement déterminer l’attitude. L’individu peut avoir plus d’une attitude envers le même objet.

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De l’attitude au comportement (2)

La première étude sur la relation entre attitude et comportement a été réalisé par Lapierre en 1934. Sa conclusion fut de dire que dans bons nombres de situations, connaître l’attitude ne suffit pas à prédire le comportement.

Fishbein et Ajzen (1975) (1980) Théories de l’action raisonnée (TRA) et du comportement planifié (TPB):
La réalisation d’un comportement refléterait l’intention comportementale. L’intention comportementale serait fonction de latitude envers le comportement (l’individu juge si la réalisation du comportement et bon ou mauvaise, s’il est pour ou contre), et des normes subjectives perçues envers ce comportement (perception de la pression sociale envers ce comportement).

Fazio (1986) Modèle MODE :
Modèle proposé dans le cadre de l’analyse de la relation attitude comportement, la formation de la première pouvant entraîner le déclenchement du second. Il permet de distinguer le fait que l’attitude serait une meilleure variable prédictive du comportement dans le cadre d’un mode d’action raisonné que dans le cadre d’un mode d’action spontané.
Selon Fazio, plus le temps de réponse à une situation est court, plus l’attitude est accessible en mémoire. Les attitudes très accessibles prédisent mieux le comportement que les moins accessibles.

Fazio (1990) Modèle MODE:
L’individu peut réfléchir aux conséquences de son comportement lorsqu’il en a la motivation et l’opportunité. Dans ce cas, l’individu s’engage dans un travail cognitif : il évalue l’objet, examine les informations disponibles, détaille les attributs.
Selon le MODE, dans la mesure où elles sont capables d’activation automatique, les attitudes gouvernent les jugements et les comportements (première version du modèle) à moins que les individus et l’opportunité aient la motivation d’initier un processus de réflexion (deuxième version du modèle). La motivation est ici nécessaire pour induire les individus à s’engager dans un raisonnement délibéré (recherche et construction d’une attitude envers le comportement et la formation d’une intention comportementale)

Godin et Kok (1996) « Comment une personne comme moi, en fonction de mon rôle, devrait se comporter ? »

D’autres variables sont également à prendre en compte comme les normes morales ou croyances normatives personnelles se référant à un sentiment de responsabilité personnelle d’avoir ou pas réalisé un comportement donné ou les croyances de rôles

Sniehotta, Presseau et Araujo-Soares (2014) – Health Psychology Review

http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/17437199.2013.869710

Dans cet article, les auteurs suggèrent de retirer la théorie du comportement planifié (TPB) en raison de son manque de validité prédictive.

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Attitude Vs Comportement (1)

Dictionnaire philosophique – André Comte Sponville

Croyance :« Croire, c’est penser comme vrai, sans pouvoir absolument le prouver. La croyance est moins précise que le « savoir » ou la « foi » toute en les enveloppant l’un et l’autre. 

Comportement : « Façon d’agir, entant qu’elle peut être saisie de l’extérieur. S’oppose à ‘motif’ ou ‘motivation’, et plus généralement à tout ce qui ne peut être saisi que subjectivement ou de l’intérieur. »

Larousse – www.larousse.fr/dictionnaires/

Attitude (définition psychologique): Système organisé et relativement stable de dispositions cognitives d’un sujet vis-à-vis d’un objet ou d’une situation dont il évalue le contenu comme vrai ou faux, bon ou mauvais, désirable ou indésirable

Comportement : Manière d’être, d’agir ou de réagir des êtres humains, d’un groupe, des animaux ; synonymes (attitude, conduite)

Gordon Allport (1935)

Attitude : une attitude représente un état psychique et nerveux de préparation à répondre, organisée à la suite de l’expérience et exerçant une influence directrice ou dynamique sur les réponses de l’individu à tous les objets et à toutes les situations qui s’y rapportent.

Problématique de l’induction chez Hume : Connaissance objective – Karl Popper

Hume s’est intéressé à la question de savoir si nous pouvons justifier certaines de nos croyances par des raisons suffisantes. Pour Hume cela soulève un problème de logique est un problème psychologique :

Problème logique : sommes-nous justifiés à raisonner à partir de cas répétés, dont nous avons l’expérience, sur d’autres cas (conclusions) pour lesquels nous n’avons pas d’expérience.

Problème psychologique : pour quelles raisons, tous les gens sensés s’attendent-ils à ce que les cas pour lesquels nous n’avons aucune expérience se conforment à ce dont nous avons l’expérience ? Pourquoi y croient-ils ? Pourquoi avons-nous des attentes dans lesquelles nous avons une grande confiance ?

Scénario de vie : Que dites-vous après avoir dit bonjour ? – Eric Berne

L’enfant est né libre, mais il apprend vite que les choses se passent tout autrement.

Pendant les deux premières années il est programmé essentiellement par sa mère. Ce programme constitue le squelette originel de son scénario, le « protocole primitif » d’abord centré sur « avaler » ou « être avaler » puis, quand les dents poussent sur « déchirer » ou « être déchirer ».

Cela revient à être le marteau ou l’enclume, comme dit Goethe, et l’on retrouve ici les façons les plus primitives de perdre ou gagner. Les échos du rapport d’origine resteront toujours audibles dans les moments de stress ou d’irritation. Très peu de gens se souviennent de cette période, la plus importante à beaucoup d’égards ; il faudra essayer de la reconstituer.

De deux à six ans, le terrain le plus solide parce que presque tout le monde se souvient de quelques transactions, incidents, impressions de cette période de formation du scénario. En fait, après le sevrage et l’apprentissage de la propreté, les directives les plus universelles, qui ont les effets les plus durables, concernent la sexualité et l’agression.

L’organisme et l’espèce survivent grâce à des circuits intégrés par la sélection naturelle. Ces directives requièrent la présence d’une autre personne, ce sont des activités dites « sociales ». Intégrés également sont les circuits qui modèrent lesdites impulsions et engendrent les tendances opposées : renoncement, réserve, retenue, toutes qualités permettant aux gens de vivre ensemble dans une tranquillité raisonnable.

La programmation parentale détermine de quelle manière et à quel moment les impulsions peuvent s’exprimer, et comment et quand elles doivent être réprimées. Elle utilise les circuits d’origine en les agençant de manière à obtenir certains résultats ou aboutissements. À la suite de cette programmation, de nouvelles caractéristiques apparaissent, qui constituent autant de compromis entre impulsions et restrictions. De l’avidité et du renoncement, surgit la « patience », …, du combat et de sa retenue, le « discernement », de la malpropreté et de la discipline surgit le « travail soigné ». Toutes ses qualités sont enseignées par les parents, et programmées au cours des années plastiques entre deux et six ans.

Penser Martien :

Quand les parents contrarient ou essayent d’influencer la libre expression de leurs enfants, leurs directives sont interprétées différemment par le parent en question, les témoins et l’enfant lui-même. Il existe en fait cinq points de vue différents :

  1. Ce que le parent affirme avoir voulu dire.
  2. Ce qu’un témoin « naïf » pense que le parent a voulu dire.
  3. Le sens littéral de ce qui a été dit.
  4. Ce que le parent a vraiment voulu dire.
  5. Ce que l’enfant a saisi.

Les deux premiers sont des points de vue « terrien » de « péquenot », et les trois derniers sont les vrais points de vue « martien ».

Les analystes transactionnelles ont simplement observé que le destin ultime de l’individu semblait davantage déterminé par les décisions de l’enfance que par les intentions de l’âge adulte.

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Onglet Options / Processus

Combien de processus sont présents dans votre organisation ?

Quelle est la part des processus qui sont connus, maîtrisés et appliqués à 100% par vos collaborateurs ?

Combien de temps perdez-vous du fait de la non-maîtrise, et de la non parfaite application des processus ?

Dans son envie de redonner la maîtrise des savoirs aux Managers, les échanges que nous avons menés mettent en lumière le manque de disponibilité des Managers pour un sujet qui pourtant les intéresse.

Ces échanges nous ont porté sur la problématique de la maîtrise et de l’application des processus.

Les constats que nous avons partagés dans les entreprises de services sont que les processus sont maîtrisés et appliqués pour environ 60% – 70 % de leur totalité.

  • La première conséquence de cette situation est une perte de temps. Lorsqu’un collaborateur doit appliquer un élément qui fait parti des 30-40% restants, son premier réflexe est de solliciter un ou plusieurs de ses collègues.
  • La deuxième réflexion concerne la formation relative aux processus. Un ancrage global nécessite différentes méthodes pédagogiques selon l’intérêt, les nouveautés, les habitudes, les résistances, etc..
  • La troisième réflexion porte sur l’intégration de nouveaux collaborateurs dans un service. Comment faciliter l’apprentissage à ces processus et ainsi gagner en appétence pour le poste.

La plateforme Copadia propose un outil permettant d’intégrer les processus de l’entreprise, de les découper en 3 niveaux (Catégories – Étapes – Éléments). Pour chaque niveau une explication est donnée et pour le niveau « Élément », il est possible d’ajouter une vidéo .

Dans un post précédent, nous avons attiré votre attention sur la qualité des ancrages pour des informations transmises par les pairs. La maîtrise des processus est une belle opportunité de tester cette assertion.

Lorsque vous aurez créé vos processus, à partir de son compte Copadia, chacun des collaborateurs pourra auto-évaluer, à 5 reprises, sa maîtrise des différentes parties du processus et son Manager devra valider l’auto-évaluation de ses collaborateurs.

Encore une opportunité d’échanges entre membres d’une organisation efficiente.

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Onglet Options / Tâches

Qui n’a pas rêvé de polyvalence maximale dans son service ?

Qui sait faire Quoi ?

Lister les tâches qui doivent être produites par le service dont j’ai la charge, et identifier les compétences nécessaires à la bonne efficience de leurs mises en œuvre est une des premières étapes d’une prise de poste réussi.

Il n’est pas toujours aisé de questionner son collaborateur sur ce qu’il pense savoir faire avec plus ou moins de maîtrise.

Dans son envie de redonner du temps et de la flexibilité aux Managers, la plateforme Copadia propose un outil permettant aux collaborateurs de s’auto-évaluer sur les tâches du service auquel ils appartiennent.

Une réflexion commune de polyvalence peut se faire à partir d’échanges sur les postures, les compétences et sur une prise de conscience des capacités cachées.

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La dissonance cognitive en formation

Au cours de notre existence, nous accumulons des connaissances. Cela peut commencer par la recette de la tarte aux pommes de notre grand-mère, ou des pratiques de jardinage avec notre grand-père.

Imaginons qu’après avoir maîtriser la recette de la tarte aux pommes de notre grand-mère nous l’expérimentions dans d’autres situations de lieux et avec d’autres ingrédients (farine, variétés de pommes, etc…) ; ce faisant nous transformons notre connaissance en compétence. La compétence est une connaissance que nous éprouvons dans diverses situations variées, au point d’en devenir un expert.

La vie professionnelle étant ce qu’elle est, avec le temps cette compétence peut se transformer en certitudes puis en croyances. « Après des milliers de tarte aux pommes, on ne me raconte pas des histoires sur la façon de les faire. Je sais comment réussir parfaitement la meilleure tarte aux pommes ».

Il y aura dissonance cognitive lorsqu’un apport de formation viendra heurter une croyance chez l’apprenant.

Il existe deux sortes de croyances, limitante ou aidante. C’est la première qui peut poser une difficulté en formation et/ou management.

L’analyse des niveaux logiques de DILTS nous apprend que nos croyances sont situées juste en dessous de notre identité. Prendre le risque d’agir sur les croyances d’un tiers peut se révéler problématique.

On peut proposer de se limiter à la « fragmentation » du ciment qui entoure la « brique croyance limitante ».

Lors des formations de favoriser l’apport de connaissance par l’intermédiaire des pairs, (les autres apprenants de la salle), par un questionnement de tous les instants est une solution à cette problématique.

Un de ses pairs a plus de probabilité de convaincre un apprenant de réfléchir sur une de ses croyances et ensuite, éventuellement, de procéder à sa disparition.

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Onglet Suivi : La personnalisation

Comment réussir à entraîner tous les participants sur la période annuelle sans en perdre en cours de route ?

Dans mes échanges avec le milieu universitaire, la problématique du décrochage est souvent apparue en particulier au début du cursus universitaire. Je remercie les enseignants qui m’ont permis de porter cette réflexion.

Copadia apporte différentes réponses.

Questionnaire de suivi : Ce questionnaire interactif permet de travailler un (des) sujet (s) avec l’ensemble du groupe d’apprenants. L’analyse de la rémanence peut montrer une faiblesse sur la période, le formateur aura la possibilité de retravailler le (s) sujet (s) avec des méthodes pédagogiques différentes. Pour une formation, le questionnaire de suivi est limité à 4 envois. Il permet d’utiliser différentes formes de questions, et permet une correction avec des notes et des couleurs.

Forum : Il peut être réservé à une session ou pour toutes les sessions d’une formation. Le formateur a le choix de répondre en direct dans un créneau horaire fixé à l’avance, ou pas.

Questionnaire d’auto-évaluation : Avec ce questionnaire, lorsque le formateur crée la question, il fournit également la réponse. L’apprenant ayant reçu le questionnaire, ne perçoit que les questions, et dès lors où il a fourni toutes ses réponses, la validation lui donne accès aux réponses du formateur. La plateforme lui demande alors de se noter sa réponse par rapport à celle du formateur. Cette méthode pédagogique s’inspire le la pédagogie inversée.

Questionnaire Itératif : (En Option) Ce questionnaire est totalement programmable à l’avance, le formateur fixe une période de réponse, le formateur et le manager ont la possibilité d’interagir dans les réponses.

SMS Itératif : (En Option) L’envoi des SMS est totalement programmable à l’avance. L’intérêt de cette méthode d’injonction est qu’elle maintient la motivation à cours terme sur la formation. Elle peut être également utilisée très ponctuellement durant la période d’apprentissage.

Évolution des pratiques : (En Option) La plateforme Copadia permet de travailler la notion d’accoutumance. Que doit-on acquérir absolument lors d’une formation donnée ? Pour sécuriser l’engagement pris lors l’achat de formation, le formateur dispose d’un questionnement rapide et interactif avec ses participants.

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Recherche / Planning Apprenant / Plan d’actions

Combien de plans d’actions engagés par les apprenants lors d’une formation ont fini dans les oubliettes du savoir ?

La plateforme Copadia, propose de faire construire à l’apprenant son plan d’actions et les modalités de mise en œuvre.

En cliquent sur la 5ième icônes de son planning, chaque apprenant va pouvoir créer son plan d’actions.

  • Il définira le nombre de thèmes, (on vous conseille de le limiter à 3 thèmes maximum), et pour chacun des thèmes les actions à mettre en place.
  • L’apprenant fixe 5 dates qui seront ses points de passage de mise en œuvre.
  • Le suivi sera validé par son Manager et le formateur aura également une visibilité sur la mise en œuvre.

Cela ouvre un échange entre le Manager et son collaborateur en retour de formation,

  • Permet de renforcer l’ancrage mémoriel sur les points appréciés par l’apprenant,
  • Valide le bien-fondé de la formation pour l’opérationnel quotidien.